mardi 1 septembre 2009

BIENTOT WAHAGNIES !

LA VOIX DU NORD.

Wahagnies aura le plus petit budget de sa poule de Nationale 3. Et de loin. la plus petite équipe ?
« Honnêtement, je ne sais pas qui est à notre portée, répond l'entraîneur Pascal Broy. On part dans l'inconnu. Mais nous avons des repères. Puteaux, que nous allons retrouver, ne nous a battu que d'un but en Coupe de France. Le niveau de Prénationale de l'an dernier était très élevé dans le Nord. Même si on a rapidement acquis notre montée, la saison a été difficile. Il y avait quatre-cinq équipes de très bon niveau. » La confiance règne, mais pas l'euphorie.
« Notre premier match, c'est la réception de Paris, dans notre salle. C'est le centre de formation du Paris-Handball-club. Ils ont repris l'entraînement depuis un mois déjà. Il faut être réaliste. On va s'étalonner. par rapport à nos résultats, on verra ce qu'il faut travailler. Mais la saison est longue. Prenez l'exemple de Noeux-les-Mines l'année dernière. Ils étaient pratiquement relégués à la fin des matches aller. Ils ont réussi à se maintenir. »
La recette wahagnisienne pour réaliser la même performance, le maintien, n'a pas changé. La confiance dans les joueurs locaux et quelques renforts judicieux (surtout pas de folies financières !), un bon mélange de génération, « Et se battre, par respect pour le club. »
« Je ne leur ai pas demandé un sacrifice, mais un engagement. Engagement vis-à-vis des gens qui se sont battus pour faire venir des sponsors pour assurer le budget. Si on redescend et qu'on s'est battu, y aura pas de souci. Si c'est le contraire, je serai un peu désabusé. Mais je les connais. Ce ne sera pas ça. Ce sont de bons petits gars. Des joyeux drilles. Il faut les tenir. » Le discours de l'entraîneur vient aussi de son expérience. À 47 ans, il entame sa douzième saison comme entraîneur de l'équipe première. Il a pris le groupe en Excellence régionale. Après quelques années à faire l'ascenseur entre l'Honneur régional et la Prénationale, le CLOSW s'est stabilisé sur les sept dernières années avant de jouer les premiers rôles (toujours dans les quatre premiers) sur les quatre-cinq dernières.
« L'important, c'est d'éviter un trou entre générations. On a payé des départs massifs d'anciens à une époque. Maintenant, je m'attache à intégrer des jeunes.
»
Fort de cette philosophie, Pascal Broy jouera sur un groupe de 16 joueurs. Et par effet de roulement, il espère faire d'une pierre deux coups : maintenir l'équipe première et faire monter l'équipe réserve qui évoluera cette année quatre divisions en dessous.

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