mardi 17 mars 2009

Article MAVILLE.COM

N2M. Paris - Cherbourg : 28-27.
Entre rivaux renforcés, arbitrage défaillant et échecs aux tirs, la JSC n'a pu éviter la défaite à 2'' du terme.


Sur le papier, le résultat ne faisait aucun doute. Co-leader de la poule, l'AS Cherbourg demeurait sur cinq succès consécutifs avec un niveau de jeu retrouvé, tandis que la réserve de Paris ne luttait que pour un hypothétique maintien. Sur le parquet du grand gymnase Coubertin, le constat fut bien différent et les Normands sont tombés droit dans le piège. Afin de sauver l'équipe de la descente, Paris a ainsi aligné cinq joueurs du groupe de D1 (dont Sylla et Ortega fréquemment titularisés) et, cerise sur le gâteau, Olivier Girault le champion olympique. Devenu entraîneur de la première, Girault avait annoncé sa retraite de joueur après Pékin mais il vient de reprendre du service depuis deux matchs en Nationale 2 ! « On s'y attendait un peu, commente après-coup l'entraîneur normand Pascal Lefrançois. Les joueurs ont un peu regardé Girault au départ mais se sont ensuite adaptés... »

Par conséquent, après un début équilibré, la JSC avait viré en tête à mi-parcours. Barhoumi brillait comme d'habitude dans sa cage, Zitouni-Terki affichait de la puissance sur la base arrière tandis que Capelle s'occupait de Girault en demi-centre tout en signant des montées de balle gagnantes. Encore dans l'allure à la 43e (20-17), les Cherbourgeois allaient pourtant baisser de rythme sur la fin. Du déchet en attaque (3/11 pour Maillard très nerveux), trop de passivité sur les arrières locaux (16 buts pour le tandem Brood-Sylla) : de quoi autoriser un retour parisien. Puis, à 27-27 et une minute à jouer, l'entraîneur de Paris posait un temps mort que la table de marque tardait à signaler. Le contre de Youf-Pinsault était alors stoppé par les arbitres qui rendaient en outre le ballon à Paris.

Déjà agacé par l'arbitrage (aucun penalty pour Cherbourg durant toute la partie...), Lefrançois incitait son capitaine Namir à porter réclamation, plus pour le principe que pour en espérer un quelconque bénéfice. Cela étant, cette péripétie regrettable n'explique pas l'attitude des Normands sur la dernière action. Au lieu de commettre une petite faute, ils laissaient en effet Brood armer sa frappe en lucarne à deux secondes de la fin. « Notre défense a été trop tendre, prolonge Lefrançois. L'équipe n'a pas joué avec intelligence sur cette ultime possession parisienne. C'est une grosse déception car, malgré tout, nous avions le match en mains. » Un coup d'arrêt en somme pour la JSC qui laisse de nouveau la première place à Saint-Mandé.

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