lundi 19 mars 2012

Article PARIS NORMANDIE du 19 mars 2012

HANDBALL. Nationale 2: un vrai cauchemar…

«Je ne sais pas ce qui s'est passé. Et pourtant ce n'était pas le moment d'être dans un jour sans… », a commenté sobrement Pierre Fitte-Duval après la défaite de son équipe, samedi soir, à domicile, contre le dernier du classement.
Catherine Bazin n'est pas même venue voir ses joueurs à la fin de la rencontre, tant sa colère était grande : « C'est une honte pour nous. Nous n'avons pas su gérer une équipe qui comportait une majorité de joueurs de 18 ans ou moins. On n'a pas travaillé ni en attaque ni en défense : nous avons été dominés dans tous les secteurs du jeu. »
Et pourtant les Valeriquais auraient dû se méfier : dès le début du match, la détermination des jeunes Parisiens est palpable. Inspirés, les protégés de Jean-Marc Roudier ont eu à cœur de montrer que leur équipe vaut mieux que leur classement actuel. Ils n'ont pas peur des Valeriquais très vite en difficulté face à un Appolinaire ou un Marie-Joseph, deux joueurs très vifs qui ont enchaîné les buts en début de rencontre. Patauds et empruntés, les Valeriquais se contentent de préserver un score de parité (5-5, 15e).
Une léthargie incompréhensible
Et puis progressivement, les Parisiens se détachent, profitant de contres efficaces. Pierre Fitte-Duval est pourvu d'un bon garde du corps et Mathieu Marcisz doit rester sur le banc, victime d'un mauvais coup de coude sur la gorge. Deux tirs de Chahed, le capitaine parisien, procurent aux visiteurs une petite avance de trois longueurs à la pause (8-11, 30e). Tétanisés, les Valeriquais continuent à regarder passer les balles en début de seconde période. Ils resteront ainsi 8 minutes sans inscrire le moindre but. Paris en profite pour accroitre son avance (12-17, 40e). En confiance, les jeunes Franciliens pratiquent un jeu créatif. Catherine Bazin, anxieuse devant le peu d'énergie de son équipe, prend un temps mort pour recadrer ses joueurs qui ne semblent pas voir les minutes s'écouler, à l'exception de Gérald Deshayes qui profite de la moindre situation de tir. A la 53e minute, les Valeriquais sortent enfin de leur léthargie : un penalty de Fitte-Duval, un tir de Christophe Deshayes les ramènent à - 2 (21-23, 56e). L'entraîneur parisien sent le danger et brise le rythme par un temps mort. Les trois dernières minutes sont haletantes (23-24, 59e). Mais Marie-Joseph s'échappe une fois de plus (23-25). Pierre Fitte-Duval sauve l'honneur d'un dernier pénalty, inutile au demeurant. « Je pense que c'est la fin de nos espoirs de montée. La semaine prochaine, nous allons à Rouen et je pense que ce derby sera dur à assumer. » conclut Catherine Bazin.
Chez les Parisiens, le soulagement est visible : « Les blessures, les absences nous ont amenés à titulariser de jeunes joueurs qui en veulent et qui avaient à cœur de montrer leurs qualités. Cette victoire va les mettre en confiance », note Jean-Marc Roudier.

A Saint-Valery, Paris Handball bat Stade Valeriquais 25 à 24 (11-8)
STADE VALERIQUAIS : Brancy 1 ; Fitte-Duval 7 ; Lefebvre C 2 ; C.Deshayes 2 ; G.Deshayes 6 ; Tanquerel 5 ; Tabardel 1 ; entraîneur : Catherine Bazin.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L equipe ne vaut pas du tout mieux que son classement un ex fidele supportaire