Gravelines a manqué de caractère et a perdu plus qu'un match!
Contre le centre de formation du Paris Handball, promu qui repartira en N3,l'USG jouait l'un de ses derniers atouts dans l'optique du maintien. Pour avoir oublié qu'une rencontre de handball est un combat, pour avoir manqué de consistance, l'USG a perdu contre un adversaire largement à sa portée, simplement plus désireux de s'imposer.
Philippe Ribeiro déplorait le manque de leaders dans sa formation, l'absence de révolte quand l'équipe adverse prend le dessus, l'incapacité chronique de ses ouailles à bien finir une rencontre. Comme souvent, Gravelines a semblé au moins aussi fort que son adversaire menant 18-16 au repos. La prise en stricte d'Arnaud Bonin offrait des espaces à ses équipiers, et l'option du coach adverse semblait inefficace. Mais les Maritimes ont l'art de se mettre seuls dans l'embarras. Quand l'adversaire multiplie les fautes et se fait sanctionner par des exclusions, certains Gravelinois se relâchent, osent des tirs hasardeux, prennent des initiatives allant à l'encontre du collectif.
Le Paris HB a mis de la folie, de la détermination dans ses actions. Gravelines n'a pas su répondre et s'est incliné (32-28), dans cette partie qui résume sa saison : l'USG est capable de tenir tête aux cadors, mais manque de répondant quand l'adversaire propose du combat plutôt que du handball. À l'avenir, il faudra que l'équipe fanion de l'USG retrouve les valeurs de ses devancières, moins douées, mais plus coriaces...
•PARIS HB - USG : 32-28 (16-18).
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