UN BRIN (d'herbe) MOQUEURS !

PARIS.......TENU
Par Pascal Jeanblanc, dimanche 13 septembre 2009.

Si une petite voix avait soufflé à l’entraineur du Paris Hand Ball, en route vers la campagne nordiste, qu’il ferait le voyage retour avec onze buts de retard dans sa musette, il aurait probablement affiché ce petit sourire suffisant qui va si bien aux gens de la ville. Mais l’histoire est ainsi faite et le Clos a démontré, dimanche après midi, que les valeurs rurales valent largement les citadines fussent-elles parisiennes.
Emmené par un Fabrice Lalaut irréprochable devant comme derrière, le PPP (Petit Poucet Promu) s’est offert une première victoire (capitale pourrais-je dire….) à l’étage supérieur face à une équipe qui faisait pourtant figure d’épouvantail (normal ……..à la campagne) et qui s’est finalement révélée bien terne.
Bien terne, j’exagère, étouffée serait plus approprié, étouffée par un groupe local qui a très vite su contenir les assauts des jolis bébés d’en face (un bon mètre quatre vingt cinq voire dix de moyenne) et trouver des solutions de loin comme de tout près face à un portier adverse vite dépassé par les évènements.
Max, remuant à souhait, permettait rapidement à ses potes de s’offrir une petite fenêtre d’avance (3-1) avant que les bras adverses ne trouvent eux aussi la solution de loin (5-5 à la dixième).
Petit ralentissement coté local et les parisiens en profitaient pour prendre un peu d’air (pur…ça les change !) (11-9)
Mais, sereinement, inéluctablement la machine Wahagnisienne se mit en branle (non non, ce n’est pas un gros mot … !) pour passer devant et prendre ses distances, sous l’impulsion d’un Yannick « bucheronnesque » (15 – 12 à la 23em).
Comme derrière, Ludo avait pris la mesure des bébés et s’appliquait à frôler les cinquante pour cent dans sa cage, l’ornière se creusait sans douleur pour atteindre plus six à la mi-temps (19-13).
Le temps de partager une petite pression, de serrer deux cents paluches (……..et pas l’inverse !), la charrue locale reprenait son travail, élargissant son sillon en fossé puis en tranchée 25-15 à la huitième puis 32-22 à la dix neuvième.
Le beau black d’en face (dixit ma voisine) tenta bien de tirer ses potes une dernière fois hors du trou (aucun rapport avec Marc…), mais Greg, Max, Fabrice et Yannick limitaient à tour de rôles ses tentatives.
Comme devant, Thomas, julien, Fabien ou Greg trouaient la haie parisienne sans trop s’égratigner, le gout de la victoire chatouillait les narines d’un public plus que conquis.
Pascal, bien silencieux comme à son habitude, en profita pour jeter un petit jeune dans la fosse (pas celle à purin….), le petit Thibault s’y reprenant à deux fois pour ouvrir son compteur en N3.
Score final 41 – 30